Un passant, le 2 novembre...

Publié le par Marie Sengel/ Transverscité

J’aime pas ce quartier. J’voudrais partir. Je me sens plus proche de la conception de la vie qu’ont les gens du Cours Julien-La Plaine. Je pensais que les gens étaient solidaires quand ils étaient dans la misère. Mais ce n’est pas vrai. C’est « Et moi, et moi, et moi ». Ici, c’est vraiment la misère, à se disputer pour un euro… Mais il y a aussi les épices - j’adore - ça change un plat, ça change la vie ; mais l’odeur de Noailles, c’est aussi la misère et la pauvreté de l’esprit. C’est la vie, ça grouille de monde, d’activité mais ça sonne parfois comme un requiem. Ce quartier est plein de facettes, ubuesques. C’est mieux de prendre du recul.

Publié dans Les gens y voient...

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